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Patronage_fr

Sous le haut patronage de l’UNESCO, la ville de Montpellier a l’honneur d’accueillir en 2012 le Congrès biennal de la Société Internationale d’Ethnobiologie.



Célébrons les liens entre diversité culturelle et diversité biologique.
Œuvrons à la reconnaissance des savoirs locaux , des droits coutumiers
et d’une pratique scientifique éthiquement irréprochable.



Congress-ISE 2012
est organisé sous la coordination de l’Institut de recherche pour le développement (IRD), organisme de recherche qui a pour vocation de mener des recherches au Sud, pour le Sud et avec le Sud

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avec l’appui d’Agropolis International, association fédérant les établissements de recherche et d’enseignement supérieur de Montpellier et de la région Languedoc-Roussillon, impliqués dans les champs thématiques de l’agriculture, de l’alimentation, de la biodiversité et de l’environnement.


et le soutien du :

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Ces organismes sont tutelles pro-parte des Unités mixtes de recherche (UMR) Gouvernance, risque, environnement, développement (GRED) et du Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE) qui constituent le noyau dur du comité d’organisation de ce congrès. Les chercheurs du CEFE impliqués dans l’organisation du congrès appartiennent tous à l’équipe “Interactions Bioculturelles”.

Le congrès n’aurait pu être organisé sans le soutien financier et logistique de nos nombreux
partenaires.

Les exemples ne manquent pas de recherches en ethnobiologie tentant d’établir des liens solides entre les communautés locales et des équipes de recherche nationales et internationales. Pourtant, un défi récurrent que notre communauté d’ethnobiologistes aura à traiter lors du Congrès de 2012 à Montpellier, est de rendre plus efficientes les collaborations entre d’une part, les organisations représentatives des peuples indigènes et d’autre part, les autorités publiques.

Les exemples concrets de l’engagement de chercheurs montpelliérains auprès des collectivités territoriales et en partenariat avec des organisations citoyennes locales (ONG environnementalistes, associations des secteurs agricole et forestier) devraient nourrir nos réflexions sur la manière de mieux associer recherche académique, organisations citoyennes et administration publique.

Un deuxième cadre propice à alimenter nos réflexions sur les bases conceptuelles de l’ethnobiologie ainsi que sur les approches méthodologiques à mobiliser, concerne l’implication croissante des savoirs et savoir-faire locaux dans les initiatives à vocation environnementale et de développement durable. Il est urgent de mieux comprendre comment les sociétés locales —dont les connaissances sont souvent brandies comme des moyens d’améliorer la gestion de l’environnement — ajustent leurs savoirs à de nouveaux contextes environnementaux, qu’il s’agisse des circuits commerciaux portés par des labels verts, ou de nouveaux paradigmes érigeant les savoirs locaux en nouvelles ressources pour le développement.

Le congrès ISE de 2012 sera indiscutablement une opportunité à ne pas manquer pour venir débattre de nouveaux concepts et d’envisager de nouvelles approches méthodologiques afin de mieux appréhender les savoirs locaux dans la perspective du développement durable.